Un puissant tremblement de terre sous-marin a secoué les environs de la Crète et de Santorin tôt mercredi matin.
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Un séisme de magnitude 6,1 a frappé le sud de la Grèce dans la nuit de mardi à mercredi.
Selon l’Institut géologique américain (USGS), l’épicentre se situe en mer, à environ 15 kilomètres de l’île de Kasos et à une centaine de kilomètres des côtes de Crète et de Santorin.
La secousse a été enregistrée à 78 kilomètres de profondeur, à 01h51 heure locale (22h51 GMT mardi), a précisé l’USGS.
Pour l’instant, aucun dégât ni blessé n’a été signalé, mais les autorités locales et les services d’urgence restent mobilisés et continuent de surveiller activement la situation.
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Les sismologues poursuivent leurs observations pour détecter d’éventuelles répliques.
Un réveil brutal en mer Égée
Selon Digi24, la zone touchée se situe dans le sud de la mer Égée, une région à forte sismicité en raison de nombreuses failles géologiques dans l’est méditerranéen.
Des destinations touristiques populaires comme la Crète et Santorin, toutes deux situées à moins de 100 kilomètres de l’épicentre, auraient pu ressentir les secousses, bien qu’aucun impact grave n’ait été confirmé à ce stade.
Le gouvernement grec n’a pas émis d’alerte au tsunami.
Santorin, célèbre pour ses bâtiments blanchis à la chaux et son passé volcanique, avait déjà connu une hausse de l’activité sismique plus tôt cette année, avec des milliers de secousses mineures enregistrées en janvier et février, suscitant l’inquiétude de la population et des touristes.
Une région habituée aux tremblements de terre
La Grèce est l’un des pays les plus exposés aux séismes en Europe.
Si la plupart des secousses sont légères, des tremblements de terre meurtriers ont déjà marqué l’histoire récente du pays.
Le plus récent remonte à octobre 2020, lorsqu’un séisme de magnitude 7,0 a frappé près de l’île de Samos, faisant deux morts en Grèce et plus de 100 victimes à Izmir, en Turquie.