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Cette Mutation Géné tique Rare Pourrait Expliquer Pourquoi Certaines Personnes N’ont Besoin que de Quatre Heures de Sommeil

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Dormir Quatre Heures et Se Réveiller en Pleine Forme ? Un Gène Pourrait Être en Cause

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Beaucoup d’entre nous passent la journée à lutter contre la fatigue, faute de sommeil. En moyenne, un adulte a besoin d’environ huit heures de sommeil pour se sentir bien et fonctionner normalement.

Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Un petit nombre de personnes affirment se sentir parfaitement en forme après seulement quatre ou cinq heures de sommeil par nuit.

Des scientifiques ont désormais découvert une mutation génétique rare qui pourrait expliquer ce phénomène, rapporte WP.

La mutation, appelée SIK3-N783Y, a été identifiée chez des individus surnommés les short sleepers, ou « petits dormeurs ».

Il s’agit de personnes qui dorment naturellement beaucoup moins que la moyenne, tout en se réveillant pleines d’énergie.

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Les chercheurs ont mené des expériences sur des souris génétiquement modifiées pour porter cette mutation. Elles aussi avaient besoin de moins de sommeil que les souris normales.

Ying-Hui Fu, généticienne à l’Université de Californie à San Francisco et coautrice de l’étude, explique que le corps des petits dormeurs accomplit toutes les fonctions essentielles du sommeil – récupération, réparation des tissus, élimination des déchets – mais de manière plus rapide.

Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de meilleurs traitements contre les troubles du sommeil. Les chercheurs pensent que comprendre le fonctionnement des petits dormeurs pourrait aider les personnes ayant des difficultés à dormir.

Si nous parvenons à rendre le sommeil plus efficace, cela pourrait transformer la vie des personnes souffrant d’insomnie ou d’autres troubles similaires.

De manière surprenante, les souris mutantes ne dormaient pas beaucoup moins que les autres. Cela a étonné les scientifiques, qui estiment que cela pourrait être dû à un sommeil plus fragmenté ou à des différences génétiques entre les types de souris utilisées.

Malgré cela, la découverte reste majeure. Le gène SIK3 était déjà associé au sommeil, mais cette étude renforce l’intérêt scientifique à son sujet.

Avec davantage de recherches, il pourrait un jour être possible d’ajuster nos besoins en sommeil – voire de dormir moins sans ressentir de fatigue.

Il ne s’agit pas de « pirater » le sommeil, mais d’apprendre de celles et ceux qui sont naturellement programmés autrement.

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